Témoignages
Bienvenue sur la page des témoignages. Des jeunes ont décidé de nous raconter leur histoire et de la partager avec toi. Les noms et les lieux ont été modifiés afin de garantir leur anonymat. Si toi aussi, tu désires nous expliquer ce que tu vis ou ce que tu as vécu, tu peux cliquer ici.
Xela 17ans
Écrire mes peines.
L’incapacité de se faire comprendre, ou de se faire entendre, est douleur comme quand la vie emporte les nôtres aux cieux.
L’incapacité de calmer, cette peine me détruit feu à feu, et m’oblige à survire face aux désirs charnels de la vie.
Parfois, je ressens le désir de partir, rejoindre les miens, et puis d’autres fois combattre pour réussir à m’en sortir.
La vie est remplie d’accomplie, d’affranchie et de plaisir.
Elle est parfois juste est injuste envers les hommes, de même que mes émotions basculent dans cet hasard indescriptible et non prévisible.
Je suis injuste envers moi même et les miens, je regarde l’amour comme si elle était néfaste à la vie de l’homme, et dont la mienne. Serais-je de la peur ou de la prudence ? De la bonne conscience ou simplement de la folie, qui entrainerait la perte de ma raison ? La plus part du temps, je mens, et pourtant je ne supporte point le mensonge. La vérité et le risque reflète mon problème indirectement, puisque je suis incapable d’être courageuse. Les gens disent que les apparences sont trompeuses, et j’en suis l’origine. Chaque jour je souris, et fait bonne mine, apparence parfaite, vie de rêve, ayant tous les conforts et mes souhaits exaucés.
Pourtant cela ne comble pas mon vrai bonheur, je suis à la recherche de la satisfaction, et de mon bonheur. Faire souffrir les miens et moi même devient une habitude. Méchanceté, amour, colère, triste, désespoir ce mélange dans mon âme, ainsi personne n’arrive à me comprendre. Sans arrêt, je ressens ce vide, serais je le faite, que je n’exprime pas tellement le fond de ma pensée, ou suis-je atteinte de folie ?
Ce privée de vivre ou du bien être alors qu’on a la chance ou l’opportunité de vivre est pitoyable. J’ai le sentiment d’égarement avec moi même, la seule personne pouvant me sauvée, c’est elle, la nouvelle. Perdre le contrôle me fait peur, bien plus que la mort. Je ressens le sentiment d’impuissance face à mes pensées sombres et dévastatrices, je ne sais plus qui je suis, pleurée m’apporte ce réconfort, et encore une fois, on me dit « incomprise ».
La plupart du temps, je m’interdis d’être triste, de me plaindre. Réfléchir hante mes jours, et mon esprit. Mon apparence représente une menace et une grande peur à mon égard. La confiance n’existe qu’en surface, mais au fond elle est introuvable.
L’imagination me réconforte, par le biais de la perfection de mon imaginaire, la recherche de la perfection semblerait être une désir incompris et réalisable par le risque dans perdre la raison humaine. Mes parents font mon bonheur, mais nous nous autodétruisions, l’amour serait-il, si compliqué où nous sommes tout simplement non à la hauteur ? Finalement, si ma vie se résume à souffrance et abandon, que deviendrais-je dans 10 ans ? Ou peut être suis-je tout simplement envahie pour la souffrance propre.
Ce détesté n’arrangera certainement pas les choses, mais l’affronter fera naître ce sentiment dernier. J’aime la solitude et l’indépendance, car je me sens vivante et forte. Le besoin de l’autre mais abstraite, puisque seulement moi, peux me satisfaire seule, personne ne peut m’apporter plus, mis à part mon âme sœur.
Donner de l’amour aux autres, éteint la flamme qui me fait vivre et qui me pousse à vivre, j’ai toujours l’attente du retour, cependant je le sais que je serais déçue.
Donc pourquoi suis je entrain de m’efforcer à m’accrocher et à continuer ? Le monde autour continue de vieillir ou de grandir, moi j’ai la sensation, de rester et de stagner. Le temps défile, mais rien ne change, serais-je sa la vie ? Je m’offre comme guise de vie, le châtiment que réserve l’enfer aux hommes mauvais.
Je m’identifie au diable, et je l’avoue l’être. Personne ne fais souffrir sois et ses autres. Je ne mérite que ce que je vie, qui serais apte à comprendre, à m’aimer, à m’aider ? Personne, je le sais.
Jouer un rôle est le chemin que j’ai décidé de vivre, m’abstenir de ma vrai personne évite l’ennui et la victimisation. En définitif, je demande une chose, essayer au moins de comprendre, avant d’y me mettre une étiquette.
Julie 14 ans
j’ai fugué car ma mère me criait toujours dessus, elle ne me laissait rien faire !!!! C’était dingue j’étouffais et personne ne me croyait dans ma famille.
Un jour, j’ai craqué et je suis partie ; Je ne savais pas quoi faire. Un ami m’a parlé d’un centre où je pourrais parler. J’ai parlé avec ma mère et on a pu faire le point . Maintenant, il y a encore beaucoup de moments difficiles mais cela se passe mieux.
Nicolas 15 ans
J’ai fait une fugue vers l’âge de 15 ans car j’étais en déprime depuis 1 an !! Et personne ne s’en était rendu compte. Mes parents se sont remariés et je ne me sentais nulle part chez moi. J’avais l’impression que je ne comptais plus. A l’école, cela se passait mal. D’ailleurs, je n’y allais presque plus.
A la suite d’un mauvais bulletin, j’ai pris peur et je suis parti. Les flics m’ont retrouvé 2 jours plus tard et m’ont ramené chez moi. Ca été très dur mais ça été l’occasion de parler et maintenant cela se passe mieux pour moi.
Sarah 11 ans
Mes parents arrêtent pas de s’engueuler du matin au soir, c’est tout juste si ils se tapent pas dessus. Un vendredi soir, j’en avais tellement marre que j’ai appelé ma copine Rosa et que je me suis arrangée avec elle pour habiter chez elle pendant un moment. Je savais pas que c’était une fugue en fait, moi, je voulais juste être un peu tranquille, je voulais pas QUITTER chez moi. Chez ma copine, je suis restée tout le week-end, j’étais cachée dans sa chambre plus ou moins. Et le dimanche, sa mère m’a trouvée -bêtement- quand je sortais des toilettes.
Après, on est retournés chez mes parents, ils avaient appelé la police et tout, un cauchemar, mais finalement une policière m’a prise à part et on a discuté longtemps, et c’est elle qui a aussi persuadé mes parents qu’il fallait que ça change.
Morgan 18 ans
Suite à plusieurs fugues, ma mère a fini par craquer et m’envoyer chez mon père. Chez moi c’était pas rose, vous pouvez vous en douter, et je rêvais de grandes aventures, de voyages, au lieu de ce quotidien bidon et dangereux pour ma santé mentale. C’est vrai que partir est l’une des solutions que trouve l’humain à ses problèmes, l’autre est de les affronter. Je sais que je n’ai jamais été encouragée dans ce sens et je suis restée une voyageuse invétérée et une grande rêveuse, mais d’autre part, dès que les difficultés s’annoncent, salut tout le monde.
Je reste une personne sans repère et mes relations avec les autres (qu’elles soient amicales ou amoureuses) ne s’approfondissent que très rarement. Dès que quelqu’un me prend la tête, au revoir ! Voilà ce n’était pas pour faire de la morale ou pour regretter, chacun sa route, chacun son chemin... ne restez pas seuls avec vos problèmes !
E. 14 ans
Bonjour, je ne m’entend pas avec ma maman et j’ai des problèmes à ma maison, j’ai déjà fait plusieurs fugue et je voudrais savoir si je pouvais habiter chez quelqu’un d’autre mais en gardant son adresse chez sa maman ?
Pour répondre à ta question, non, tu ne peux pas vivre chez quelqu’un d’autre. Jusqu’à tes 18 ans, tu es sous la responsabilité de tes parents. Il est important de savoir que si quelqu’un t’héberge sans l’accord de tes parents, cette personne risque des ennuis avec la justice. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y pas de possibilité pour t’aider, aussi j’aimerais te poser quelques questions afin de t’aider au mieux dans ta situation :
Tu nous confies que tu as déjà fugué à plusieurs reprises, est-ce qu’une aide a été mise en place suite à cela ?
Pourrais-tu nous parler de tes difficultés que tu éprouves dans la relation avec ta maman ?
Connais-tu des adultes de confiance à qui tu peux parler de tes problèmes ? (membre de ta famille, professeurs, travailleur social,....)
Es-tu en relation avec un service d’aide ? (PMS de ton école, AMO, éducateur de rue,...)
Note : Il y a un problème avec l’adresse mail donnée, n’hésite pas à nous recontacter via le bouton ou directement à SOS Jeunes.
Jordan
15 ans
J ai commencé a fuguer depuis 2 ans parce j ai retrouvé mon père entrain de se suicider. Depuis quand il m énerve je part je les insultes je me venge sur eux quand ils m énervent et quand je pars, je me cache en attendant que la police me retrouve. Je me mutile souvent surtout quand je suis vraiment pas bien. J ai déjà été hospitaliser 3 fois la première fois pendant 3 mois par le juge de la jeunesse. Puis après je suis partie, mon état été devenu encore plus pire qu avant. Deux mois après j ai demandé pour être hospitaliser ailleurs, je suis rester 7 semaines, mon état été un peu mieux. Après j en n avait marre de ma vie je faisais que des connerie, je me laisse aller, je faisais plus rien puis je suis partit pendant 2 jours. Ils [la police] m ont retrouver le matin. il m ont amener a leur collègue, je suis resté toute la journée avec eux puis le soir ils m ont amené dans un hôpital. Je suis resté une semaine la bas puis je suis retourner chez moi mais je continue mes conneries. Je me venge sur tout le monde qui me fait chier.